Où en est le projet de rénovation de la Gare du Nord ?
La rénovation très attendue de la Gare du Nord à Paris avance, avec une nouvelle date d’achèvement annoncée en 2024.
Cela signifie que le nouveau look de la ville, et de la futur plus grande Gare d’Europe, pourrait être prêt pour les Jeux Olympiques de Paris.
Dans cet article, examinons le projet et l’impact possible de la rénovation.
Un projet de base évalué à 600 millions d’euros pour la rénovation de la gare du Nord
La rénovation du Terminal Eurostar de Paris, ou Gare du Nord, est au programme depuis plusieurs années déjà.
Cependant, les travaux de la célèbre Gare Parisienne coûterait désormais environ 900 millions d’euros !
Sa surface sera triplée, passant ainsi, de 35 000 m2 à plus de 115 000 m2.
Cela en fera le plus grand terminal d’Europe !
Les plans comprennent de nouveaux grands espaces pour des magasins, des bureaux et autres commodités.
Également, le hall des arrivées et des départs sera agrandi.
Un parking pour 6000 vélos et un toit-terrasse végétalisé avec vue sur le Sacré-Cœur verront le jour.
Cependant, terminer la nouvelle gare à temps pour les Jeux olympiques et paralympiques de l’été 2024 sera certainement un défi.
Auparavant estimé à cinq ans, le nouveau calendrier est encore plus serré, attendu dans un peu plus de trois ans, seulement.
Pourquoi le projet « Gare du Nord » prend autant de retard ?
Le projet de rénovation a connu plusieurs retards ces dernières années.
Bien sûr, la récente pandémie n’a pas aidé.
Mais d’autres facteurs sont également en jeu…
En effet, alors que les plans ont d’abord été bien accueillis par les gouvernements nationaux et régionaux, l’avancement à ensuite été bloqués par l’intervention des responsables de la ville de Paris.
La maire de Paris, Anne Hidalgo, a appelé à une révision du projet, suggérant que les plans mettaient trop l’accent sur les magasins et pas assez sur les transports.
Cependant, les choses ont maintenant évolué. Et, suite aux modifications apportées au projet, les travaux se poursuivront.
Les modifications apportées aux plans comprennent une réduction de la taille de 35 000 m2, réalisée par l’annulation d’un auditorium prévu dans le nouveau bâtiment. Aussi la suppression du cinquième étage et une partie du quatrième.
L’objectif semble être de préserver davantage le bâtiment d’origine, un chef-d’œuvre architectural du XIXe siècle.
En savoir plus sur la rénovation de la Gare du Nord
L’un des changements les plus spectaculaires à la gare sera certainement la terrasse sur le toit !
En effet, la suppression du cinquième étage permettra l’aménagement de 1,1 hectare d’espaces verts.
Il y aura également des activités d’agriculture urbaine et une piste de course d’un kilomètre.
D’autres changements notables dans l’ensemble du terminal comprennent une nouvelle passerelle, une réduction spectaculaire du nombre de magasins de détail et de nouvelles aires de stationnement souterraines.
Les travaux débuteront en janvier 2021.
Un coup de pouce pour le 10e arrondissement
La Gare du Nord se trouve dans le 10e arrondissement de la ville.
Lorsque les plans ont été annoncés pour la première fois en 2015, les prix de l’immobilier ont immédiatement augmenté dans la région.
Ainsi, au quatrième trimestre de la même année, ils ont augmenté de 2,5% en moyenne.
L’organisation des Jeux Olympiques affectera-t-elle les prix de l’immobilier ?
D’ici 2024, quel effet les Jeux Olympiques de Paris auront-ils sur notre marché immobilier local ?
Par le passé, de nombreuses villes accueillant les Jeux Olympiques ont vu un impact positif sur leurs prix immobiliers.
Dans les années précédant les Jeux Olympiques de 1992 à Barcelone, la ville a connu une énorme augmentation de 130%.
Une croissance plus modeste, mais toujours notable, s’est également produite lors des Jeux Olympiques qui ont suivi, notamment Atlanta en 1996.
Puis à Sydney en 2000, ou encore à Athènes en 2004.
Dans toutes les villes, les prix de l’immobilier ont dépassé la moyenne nationale au cours des cinq années précédant les Jeux.
Plus récemment pour les J.O. de Londres en 2012, la capitale britannique a connu une croissance immobilière de 3,3% en moyenne.
Ainsi, nous pouvons imaginer une croissance similaire de l’immobilier parisien, pour les prochaines années.
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