L’impact du Covid-19 sur le secteur immobilier

Les gouvernements, les entreprises et les citoyens sont confrontés à la réalité de COVID-19.

Les impacts à court terme sur la croissance économique, l’immobilier, l’activité des entreprises et le comportement des individus sont indéniables.

Et, bien que le consensus actuel soit en faveur d’un rebond de l’économie mondiale au second semestre 2020, la trajectoire exacte reste inconnue !

De ce fait, nous suggérons une approche de planification de scénario, plutôt que de parier sur des prévisions audacieuses, en mettant l’accent sur la préparation.

Donc, soit à un ralentissement léger à modéré de nature transitoire, soit à un ralentissement plus sévère et plus soutenu.

Alors que les individus et les entreprises restent concentrés sur la santé et le bien-être, ce document mettra en évidence les implications potentielles pour l’immobilier.

Hypothèses  économiques sur le secteur immobilier

L’épidémie de COVID-19 et sa propagation rapide à travers le monde ont pris beaucoup de monde par surprise.

Maintenant, les entreprises, les communautés ainsi que les gouvernements doivent maintenant faire face à la réalité de la gravité de la situation.

À court terme, l’impact sur la croissance économique mondiale est indéniable, les pays qui sont les plus avancés dans l’épidémie en ressentant déjà les effets.

Au moment de la rédaction du présent document, les prévisions consensuelles prévoient un choc brutal pour l’économie mondiale au cours du premier semestre 2020.

Suivi d’un rebond – rappelant la reprise après l’épidémie de SRAS en 2003.

Les perturbations ont déjà commencé dans des secteurs tels que l’automobile, l’aviation, les produits chimiques ainsi que les biens de consommation.

Toutefois, leurs effets ne se sont pas encore fait pleinement sentir.

À l’inverse, les produits pharmaceutiques et les soins de santé sont les plus susceptibles de connaître une forte hausse de la demande.

Néanmoins, des mesures de politique budgétaire pourraient être mises en œuvre.

Mais elles cibleraient, certainement, les secteurs les plus touchés par une perte de recettes et une hausse des coûts d’achats.

Enfin, pour que nos clients puissent mieux faire face à la situation, nous avons compilé une première évaluation de l’impact. Et des implications sur les secteurs immobiliers à l’échelle mondiale.

Secteur de l’immobilier

L’impact le plus important de COVID-19 est indéniablement humain.

La tendance à long terme à une plus grande densification de l’habitat. Et à l’augmentation des espaces de rencontre a potentiellement accru les risques de transmission.

Pour cela, les gestionnaires devront élaborer des protocoles d’atténuation des risques de contamination.

Des secteurs généralement défensifs mais aux profils variés

L’épidémie mettra encore plus en évidence l’évolution de notre façon de travailler, de vivre et de nous divertir.

Les secteurs de l’immobilier, depuis les résidences, les logements pour étudiants et la vie en commun jusqu’aux personnes âgées et aux établissements de santé, sont tous étroitement liés à notre comportement et à nos interactions.

Du point de vue des investisseurs, les secteurs de l’habitat présentent des caractéristiques d’investissement défensif.

Effectivement, bénéficiant de flux de trésorerie stables et de la capacité à gérer activement les loyers, permettant de maintenir l’occupation et de limiter le potentiel de vide.

La demande est généralement résistante aux chocs économiques.

Fondamentalement soutenue par l’impossibilité d’accéder à la propriété, l’urbanisation.

Provoquant, ainsi, un intérêt accru pour des solutions de vie plus flexibles.

Toutefois, la baisse de confiance des consommateurs et la mobilité réduite auront un impact sur la demande pendant cette période d’incertitude.

Moteur de changement pour la société et le secteur immobilier ?

Bien qu’il soit relativement simple d’évaluer l’impact immobilier immédiat et direct de COVID-19.

Avec un nombre croissant d’annulations d’événements, de fermetures de bureaux, de restrictions de voyage et de zones de quarantaine.

Toutefois, les effets indirects ne sont pas encore pleinement visibles.

Les villes et les pays qui ont connu le plus grand nombre de cas ressentiront certainement les impacts directs le plus durement.

Mais tous les lieux connaîtront les effets indirects.

Qu’il s’agisse d’une réduction du tourisme, de ruptures dans les chaînes d’approvisionnement.

Ou même de changements dans notre façon de vivre et de travailler.

Les implications sociales et immobilières à plus long terme pourraient continuer à se faire sentir dans les années à venir.

L’impact et les conséquences de COVID-19 vont changer notre mode de vie et de travail, ce qui pourrait conduire à de nouveaux modèles opérationnels :

• Le travail à distance sera-t-il le catalyseur qui permettra d’ancrer davantage le travail à distance dans la vie professionnelle, d’améliorer le bien-être et la productivité de la main-d’œuvre ?
• Les achats en ligne deviendront-ils la norme pour les nouvelles générations de personnes et comment les détaillants répondront-ils à cette demande accrue ?
• La dé-mondialisation des chaînes d’approvisionnement s’accélérera-t-elle à mesure que les entreprises chercheront à atténuer les risques ?
• La réduction des émissions de carbone et la diminution des voyages en avion amélioreront-elles la productivité et modifieront-elles la perception des entreprises sur la nécessité de voyager et l’importance de la durabilité ?

Ce sont des questions auxquelles nous ne pouvons pas encore répondre de manière définitive. Et qui ont toutes des implications importantes dans le domaine de l’immobilier.

Ainsi, nous pouvons certainement constater que les conséquences à long terme de l’épidémie continueront à se faire sentir d’une manière qui était loin d’être évidente au départ.

Les conséquences humaines, économiques et commerciales sont inévitables.

Toutefois, de nouvelles mesures, politiques et procédures, ainsi que des investissements dans les infrastructures adéquates, contribueront à atténuer les risques à court et à long terme.

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