Impact du coronavirus sur l’immobilier parisien

Depuis le verrouillage de notre ville, nous nous adaptons rapidement à l’impact du Coronavirus sur l’immobilier parisien.

Avec les autres entreprises de services de la capitale, nous sommes confrontés à des défis en cette période exceptionnelle. 

Cela inclut les tentatives de travail dans le respect des règles strictes de verrouillage en France. C’est difficile, voire impossible, que ce soit virtuellement ou en personne.

Outre l’impossibilité d’organiser des visites, nous sommes également confrontés à une phase d’hésitation. Pour les acheteurs, il peut s’agir de spéculations selon lesquelles les prix pourraient baisser pendant la pandémie de COVID-19.

Les vendeurs, cependant, peuvent retenir leurs propriétés dans l’espoir d’une crise financière entraînant une hausse des prix de l’immobilier.

Pendant que nous suspendons nos activités avec le reste du monde, nous examinons comment notre ville s’en est tirée lors d’événements passés. 

C’est un regard vers l’avenir pour les acheteurs et les vendeurs de propriétés ici à Paris.

Retour sur la crise financière de 2008

Il y a 12 ans, une crise financière mondiale a frappé le monde. Alors que de nombreux marchés ont subi d’énormes pertes, l’immobilier à Paris est resté stable en comparaison.

Cela pourrait surprendre les personnes touchées par la crise des crédits hypothécaires à risque et l’effondrement de la bulle immobilière aux États-Unis pendant cette période.

Bien sûr, personne ne sait à quoi ressemblera le marché post-coronavirus. Mais il est intéressant de mettre la situation actuelle en perspective.

Comment Paris s’est-elle débrouillée la dernière fois ?

Contrairement aux États-Unis, il n’y a pas eu d’accident immobilier majeur en 2008/09.

2009 a vu une brève baisse de -4% des prix de l’immobilier. 

Cependant, une forte augmentation a suivi en 2010.

Les deux années suivantes ont vu un rebond accru avec une croissance de 35%. Par la suite, une correction progressive de -10% a été mise en évidence au cours des trois années suivantes.

A titre de comparaison, mi-2009, le prix moyen d’un bien immobilier à Paris se situait autour de 6 000 € / m². En 2012, il atteignait en moyenne 8 450 € / m², poursuivant la tendance à la hausse.

Cela conduit aux moyennes actuelles. 

À la clôture de 2019, le prix moyen à Paris dépassait 10 210 € / m². C’est une augmentation de 28,3% en 5 ans.

Cependant, il est important de noter que l’écart entre les prix de l’immobilier à Paris par rapport à Londres et à New York n’est pas aussi important qu’il y a 12 ans.

Nous suggérons que cela signifie que si la croissance attendue se poursuit en 2020, elle ne suivra peut-être pas les mêmes augmentations qu’il y a dix ans.

Pourquoi le coronavirus est différent

La situation du coronavirus, bien que troublante, présente une différence majeure par rapport à la crise précédente de 2008/09.

Cette fois, les émissions ne proviennent pas des banques elles-mêmes, mais plutôt d’une source externe non contrôlée. 

Cela signifie qu’il ne met pas en danger le «centre nerveux» de l’économie, à savoir les systèmes de paiement et de règlement des banques.

Les experts financiers ont également suggéré que l’éventuelle reprise du marché serait stimulée par les faibles taux hypothécaires. 

Cela devrait accroître le pouvoir d’achat des consommateurs lorsque la situation du coronavirus est derrière nous.

Les marchés qui perdent de la valeur peuvent également renforcer l’immobilier en tant que refuge sûr pour les investissements.

Mais Paris est unique à plus d’un titre

Il est également important de comprendre le contexte unique de Paris autrement.

La capitale française ne se comporte pas ou ne se développe pas comme les autres villes. Cela est dû à quelques caractéristiques spéciales.

Tout d’abord, c’est la taille de Paris. Couvrant 41 miles carrés, il a une petite population de 2,1 millions d’habitants. C’est modeste pour l’une des grandes villes du monde. 

Comparez cela à Londres et à New York, tous deux avec quelque 8 millions de personnes !

Paris se distingue également par d’autres aspects, avec sa combinaison de beauté architecturale et de propriétés d’époque, et une culture, une histoire et un mode de vie européens uniques.

Les prix de l’immobilier sont également nettement inférieurs à ceux d’autres villes comme Londres et New York.

Tous ces facteurs garantissent que le marché immobilier parisien est unique et difficile à comparer aux autres villes du monde.

Il est donc vrai que personne ne connaît vraiment l’impact du Coronavirus sur l’immobilier parisien à ce stade. 

Cependant, les spécificités de la capitale française la rendent unique et donnent l’espoir que la ville pourra résister à cette tempête, comme elle l’a fait les années précédentes.

Derniers rapports sur l’impact du Coronavirus sur l’immobilier parisien

Plusieurs experts de la finance et de l’investissement ont partagé leur point de vue sur l’impact du Coronavirus dans Le Figaro, le plus ancien quotidien de France.

Un expert demande instamment au calme, en disant: «Moins de gens gardent la tête froide, maintiennent leur discipline d’épargne, puis se réjouissent lorsque les marchés montent, comme ils le font toujours.»

Un autre expert suggère :

«Dans une situation de cette nature, la hâte est un mauvais conseil. Pour les acheteurs, il est possible que de bonnes affaires apparaissent dans les semaines à venir, certaines personnes peuvent avoir besoin d’argent. Mais il est plus sage d’attendre que la situation se stabilise. »

Le rapport indique également :

« Il est difficile d’imaginer un effondrement des prix mais plutôt un marché qui tournerait au ralenti, les vendeurs et les acheteurs attendant un retour à la normale pour mettre leurs propriétés en vente ou reprendre leurs recherches. »